Henry
T<P = Sous saturation
T=P = Saturation
T>P = Sursaturation
Dalton :
Pp=Pabs x %
Optimiser les calculs de la dissolution des gaz dans les liquides de manière à coller aux plus prés de la réalité.
Il est difficile de mesurer ce qui se passe à l'intérieur de notre organisme. C'est pour cette raison qu'on est contraint de réaliser, à l'extérieur, une simulation mathématiques des phénomènes physiologiques internes. Les opérations nécessaires sont effectuées à l'aide d'un petit calculateur électronique appelé microprocesseur. Celui-ci est du même genre que ceux que l'on trouve dans la plupart des calculettes scientifiques de poche.
On a souvent tendance à comparer les tables et les ordinateurs de plongée. Ceci n'est pas chose aisée car il s'agit de deux modes de décompression très différents en pratique. Il est important en premier lieu de savoir que certaines définitions ne sont plus applicables. En effet la "durée de la plongée" avec les tables est la durée qui sépare le moment d'immersion du moment où l'on décide de remonter ; elle résulte d'une décision du plongeur. Pour les ordinateurs le passage au seuil d'immersion et d'émersion était enregistré comme début et fin de la plongée. En conséquence, pour ces appareils, la durée de la plongée est remplacée par la durée d'immersion qui est celle qui sépare le franchissement de ces seuils.
La durée de la remontée ainsi que celle des paliers constitue la décompression. Elle est inclue dans la durée de la plongée. C'est cette dernière que vous lisez, à la sortie de l'eau, sur l'écran de l'appareil. Elle est mise automatiquement en mémoire avec la profondeur atteinte. Une incursion à une profondeur plus faible que le seuil d’immersion n’est pas considérée comme une plongée.
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Vous pouvez voir que, suivant le profil de la plongée l’ordinateur peut imposer davantage ou moins de paliers que les tables. Lorsque le profil se rapproche d'un rectangle, les paliers à faire avec un ordinateur augmentent et arrivent même à dépasser ceux demandés par les tables. Vous voyez aussi qu'avec un facteur de risque comme la remontée rapide, certains appareils ne proposent pas de procédure adaptée. Les tables sont alors plus sécurisantes, il y a donc lieu d'utiliser leur procédure.
Contrairement à ce qui se passe avec les tables, la procédure de décompression n'est pas déterminée par la profondeur maximum atteinte et la durée totale de la plongée (profil rectangulaire). Vous ne devez donc considérer ces valeurs que comme des informations intéressantes, à reporter dans votre carnet de plongée.
La procédure de décompression est déterminée en prenant en considération le profil réel de la plongée, donc des quantités d'azote réellement accumulées, avec bien entendu une marge de sécurité raisonnable.
Ils permettent, que ce soit en immersion, en surface ou en altitude, de tenir compte automatiquement de toutes les variations de pression auxquelles le plongeur est soumis. Ils permettent ainsi, d'éviter des corrections et des calculs fastidieux qui peuvent être source d'erreur.
La vitesse de remontée est contrôlée de façon rigoureuse.
Les ordinateurs permettent un nombre infini de profils de plongées à l’intérieur de certaines limites .
Leur principal inconvénient est aujourd'hui, pour la plupart d'entre eux, de ne pas tenir compte de certains facteurs de risque ou de certains profils de plongée et en particulier des remontées trop rapides ou trop fréquentes avec des intervalles courts (décrochage de l'ancre par exemple). Or nous savons que ces profils accompagnent souvent les accidents.
Un autre inconvénient, important, est qu'ils n'imposent pas ou ne suggèrent pas de procédures de rattrapage lorsque celles qu'ils préconisent n'ont pas été suivies.(palier interrompu)
Ces appareils ne bénéficient pas encore de l'expérience accumulée avec les tables et rien ne prouve notamment que les modèles mathématiques utilisés répondent parfaitement aux nécessités des profils variables qu'ils permettent.